ANDRE ROUY
(1893-1978)
Né à Sedan le 24 décembre 1893, décédé à Paris le 14 février 1978.
Fils d’un avocat de Sedan, la mobilisation générale vient interrompre des études médicales, à Nancy, pour l’incorporer dans l’infirmerie, sous les ordres de Paul CHIRON (1917).
Après l’armistice, médecin-lieutenant, décoré des croix de guerre française et belge, il termine ses études à la Faculté de médecine de Paris avec une spécialisation en ophtalmologie.
Grâce à P. CHIRON il s’intéresse à l’homéopathie et s’installe à Paris pour y effectuer une longue carrière de 56 années de consultations associées à celles des dispensaires de Montmartre, de l’Hôpital Hahnemann et de la clinique St-Augustin.
Via les conférences de Antoine NEBEL, il s’intègre au Groupement des médecins homéopathes lyonnais et genevois, avec P. CHIRON, R. RICARD, G. DANO, H. DUPRAT, J. JARRICOT et P. SCHMIDT. Il est élu vice-président (1931) de la Société française d’homéopathie, qu’il préside en 1932, puis de façon honorifique (1945-1957). En 1945, il devient, pour le groupe parisien, vice-président de la Société rhodanienne d’homéopathie.
Il est aussi un auteur prolixe, présent dans les revues homéopathiques. Dans “La revue française d’homéopathie” dont il est le directeur, il synthétise ses conceptions et les rassemble dans un ouvrage intitulé “Quelques enseignements sur la thérapeutique après trente ans de pratique” (Vigot, 1951), bientôt suivi de “Suite d’enseignement sur la thérapeutique homéopathique” (1954); “Deuxième suite...” (1958); “Troisième suite...” (1963); “Quatrième suite...” (1968). Ces documents sont réédités en deux volumes: “Enseignements sur la thérapeutique homéopathique” (Similia, 1989).
Il est partisan d’une homéopathie pluraliste argumentée et de son expression vivante au sein des sociétés savantes, du Syndicat national des médecins homéopathes français et de la Ligne médicale homéopathique internationale.
Il a été décoré de la Légion d’honneur en 1959 et son corps repose au cimetière du Père Lachaise.
