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LEA DE MATTOS

(1908-1989)


Née à Rio de Janeiro le 4 novembre 1908, décédée à Paris le 6 février 1989.


Fille du médecin brésilien Eugène de Mattos et d’une mère française, elle apparaît capable de mener autant une carrière artistique que médicale. Elle est diplômé de la Faculté de médecine de Paris (1936), l’année de son mariage avec le violoniste Henri Manresa. Elle est une pianiste de qualité.


Elle exerce la gynécologie d’abord à Paris puis à La Baule. Lors de la seconde guerre mondiale elle rencontre à Alger le médecin homéopathe Henri Azam (1894-1976). Une fois réinstallée à Paris, elle est reçue par François Lamasson, alors secrétaire général du Centre homéopathique français, qui l’inscrit en 1946 dans cette école. Léon Vannier lui décerne, en 1949, son diplôme d’homéopathe et lui demande d’assurer une consultation hebdomadaire de gynécologie au dispensaire Hahnemann.


Dès 1954, elle représente les homéopathes français et elle assume la fonction de secrétaire générale au Congrès mondial d’homéopathie, organisé à Rio de Janeiro. Grâce à ses rencontres internationales, elle fait la connaissance de Pierre Schmidt dont elle va suivre l’enseignement à Lyon et à Genève.


En 1983, au congrès de la Ligue médicale homéopathique internationale à Vienne, elle expose la pathogénésie de “Folliculinum”, devenu depuis un médicament homéopathique essentiel des troubles menstruels.


Le Pr Merger lui propose lui propose une consultation hospitalière de gynécologie homéopathique dans son service de l’Hôpital St-Antoine (1969-1970).


Par ailleurs, Emile Iliovici et Roland Zissu l’incitent à jouer un rôle majeur dans la pédagogie de l’homéopathie. En 1961, elle devient secrétaire générale du CHF et reste une amie fidèle de L. Vannier et de P. Schmidt. Elle plaide ardemment pour la nécessité “d’être unis pour sauvegarder l’avenir de l’homéopathie”.


C’est pourquoi, en 1964, assumant la fonction de directrice de l’enseignement du CHF, elle crée, avec Roland Zissu, président de l’INHF et Maurice Plazy, président du Syndicat national des médecins homéopathes français, l’Ecole française d’homéopathie, avec un programme identique aboutissant à un diplôme unique.


Outre ses articles, elle a publié “Le prurit vulvaire” (Doin, 1955); “Les troubles de la ménopause” (Doin, 1957); “Pathogénésie des oestrogènes, Folliculinum” (LHF, 1977) et “Gynécologie homéopathique pratique” (Doin 1964, 1978, 1987); “La prescription homéopathique” (Doin 1984); “Homéopathie et eugénisme” (Similia, 1988).

Société Médicale de Biothérapie

un texte consacré à Léa de MATTOS

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CONGRES DE DEAUVILLE - 1983

Léa de MATTOS

Alain HORVILLEUR et Robert BACHELERIE