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GEORGES DANO

(1888-1969)

Né à Dunkerque le 19 février 1888, mort à Villemaroeil (Seine et Marne) le 22 août 1969.


            Fils d’un intendant militaire breton, il obtient son diplôme de pharmacien à la faculté de Nantes puis, convaincu de l’intérêt de l’homéopathie par Picard, médecin homéopathe nantais, il s’inscrit à en première année de médecine à la faculté de Paris. Ses études sont interrompues par la guerre de 1914-1918 qu’il effectue comme ambulancier. En 1922, il soutient sa thèse de médecine qu’il enrichit des certificats de botanique générale et de physiologie. La même année, il prend en main une société de secours mutuel fondée par sa famille.


            Adhérent à la Société Française d’Homéopathe, de la Société rhodanienne d’homéopathie, de la Ligue médicale homéopathique internationale et vice -président de la Société médicale d’Aquitaine, il participe également à l’enseignement du Centre homéopathique Saint-Augustin, à l’administration de l’Hôpital Hahnemann où, avec Jacques PEZE, il ouvre une consultation.


            De 1956 à 1969, il est élu au conseil d’administration du Syndicat national des médecins homéopathes français et participe aux commissions sur les dilutions korsakoviennes avec H. Jarricot, F. Lamasson et P. Kollitsch. La fabrication du médicament homéopathique à visée anti-allergique Pourmon Histamine (sur un cobaye décédé d’un choc anaphylactique), les dilutions korsakoviennes et son action en faveur de la création de la Fédération nationale des sociétés médicales homéopathiques de France le situent parmi les médecins homéopathes de renom.


            S’agissant de ses écrits, on recense “Bryonia alba” (1929); “Les syndromes thyroïdiens et leurs relations avec la matière médicale homéopathique” (1930); “Etude sur cinq médicaments minéraux constitutionnels, caractéristiques suivant l’âge, rapports endocriniens, complémentaires” (1937); “Contribution à la thérapeutique des accidents allergiques et de leurs équivalents” (1964); “Une méthode méconnue, l’homéopathie” (1964), 1973); “L’ionisation, mode d’introduction de certains médicaments homéopathiques” (1967); “Un cas de zona ophtalmique traité par ionisation” (1968).


            Aux dires de tous ceux qui l’ont connu, c’était un médecin qui avait le goût de la recherche pratique et la ténacité pour atteindre le but recherché.