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Nos chers bambins au cabinet dentaire

Regard d'un dentiste homéopathe

            Tout praticien, et ceci esr sans doute plus évident pour le chirurgien-dentiste, se trouve confronté à chaque instant  au problème de la relation patient praticien, surtout lors de la première consultation. La consultation du "dentiste" véhicule tout un ensemble de peurs plus ou moins manifestes, plus ou moins conscientes, remontant à la nuit des temps. Cependant, il faut constater tout de même que l'enfant de notre époque commence à échapper à la fatalité de l'anxiété inscrite peut-être sur quelque gène. Et pour répondre à l'éventuelle crainte, plusieurs médicaments homéopathiques offrent autant de possibilités thérapeutiques. Mais ceci n'est pas l'objet de la présente étude.


Quel est donc l'objet de la présente étude ? 


            Un chirurgien-dentiste "homéopathe" ne peut s'empêcher lorsqu'il aperçoit uni nouveau patient, de chercher dans sa mémoire la relation éventuelle entre ce qu'il voit et le type sensible d'un médicament homéopathique, puis plus ou moins consciemment d'en supputer les risques potentiels pour la dent plus spécifiquement, même s'il lui vient aussitôt â l'esprit les mises en garde maintes fois réitérées qu'on ne prescrit pas sur un type sensible, que ce dernier n'est pas de nature pathogénétique, qu'il n'est ni suffisant ni nécessaire, etc... Mais comment y échapper ? 


            Cette "manie" typiquement homéopathique, plutôt que la déplorer, pourquoi ne pas la mettre au service du patient? Par exemple, la reconnaissance du type sensible de NATRUM MURIATICUM, enfant timide, réservé, peu disert, maigre, avec ses lèvres sèches et fendillées, doit inciter le praticien â rechercher les signes présents qui confirment cette première impression, car le dentiste, comme le médecin, connaissent toutes les menaces potentielles qui pèsent sur la minéralisation dentaire, en fonction de l'âge de l'enfant. 


            En élargissant cette première approche, il semble non seulement intéressant, mais très utile, de se renseigner sur le comportement de l'enfant dans sa famille ou â l'école. Car les troubles du comportement témoignent de l'indication de médicaments homéopathiques plus ou moins importants, dont la plupart possèdent dans leur Matière Médicale, des signes bucco-dentaires qu'il est parfois possible de prévenir. C'est cela l'objet de cette présente étude. 

           

            Dans un excellent article publié dans Les Annales homéopathiques françaises (1977 - n°3), le Docteur Robert Bourgarit traite du sujet qui nous intéresse ici: "Les signes objectifs chez l'enfant valables pour une prescription homéopathique". En voici quelques extraits:

     

Au cabinet médical, on peut observer: 


  


            Il y a dans cet article bien d'autres chapitres et précisions. Mais déjà, dans la liste ci-dessus, plusieurs médicaments évoquent des enfants susceptibles de présenter des problèmes bucco-dentaires, soit que l'on pourra hélas déjà déplorer à l'examen endo-buccal, soit qui ne sont encore que potentiels et qu'il faudra prévenir, si possible. 


            L'aspect morphologique donne également quelques éléments d'appréciation. Un autre pédiatre, Jacques LAMOTHE a publié un article, également très intéressant et très documenté sur le plan répertorial, sur "l'obésité de l'enfant", qui ne peut être reproduit ici in extenso, mais que l'on peut lire dans HOMEOPATHIE 1988/4. En voici quelques extraits en donnant d'abord les remèdes dont les signes morphologiques apparaissent d'emblée au premier regard du praticien: 


Lorsque que l'on connaît mieux l'enfant, les signes suivants évoquent:


  


            Bien entendu, il ne s'agit là que de quelques extraits tirés de cet article. Les indications proviennent des Répertoires de KENT et de BARTHEL, mais comme toujours, on peut être surpris de quelques citations: SEPIA est rarement obèse, surtout chez l'enfant qui est presque toujours avec ce remède un tuberculinique déminéralisé. De plus, ceux qui liront cet article seront sans doute surpris que cet auteur, moderne" à l'évidence, continue de parler des "remèdes selon les miasmes", le miasme est tout de même non seulement un terme obsolète, mais représente une conception largement dépassée. Il n'en reste pas moins vrai que le simple "coup d'œil" jeté sur un enfant que l'on découvre, laisse deviner de nombreuses perspectives sur le plan bucco-dentaire. 


En restant toujours sur le seul aspect morphologique:


=> Les petites tailles évoquent NATRUM MURIATICUM, LYCOPODIUM, GRAPHITES, PSORINUM, THUYA, BARYTA CARBONICA, CALCAREA CARBONICA, mais il faut encore distinguer les "petits gros" (CALCAREA CARBONICA, GRAPHITES, THUYA, PULSATILLA (type plutôt rare), SULFUR - puis des "gros" qui ont pu maigrir: CALCAREA CARB. encore, MAGNESIA CARBONICA, etc... des "petits maigres": NATRUM MURIATICUM, LYCOPODIUM, PSORINUM, SILICEA, THUYA (type maigre) ou aussi BARYTA CARBONICA.


=> Les grandes tailles: CALCAREA PHOSPHORICA, PHOSPHORUS et parfois CALCAREA FLUORICA (taille variable).


            On peut également, à travers quelques signes non seulement typologiques, mais plus franchement pathologiques, avoir une première impression sur le mode réactionnel dominant, impression qu'il faudra bien entendu confirmer par l'interrogatoire. Comme l'écrit le Docteur Micheline DELTOMBE, pédiatre, dans son article: "Introduction à l'homéopathie infantile" (L'Homéopathie Française - 1984/6):

  


            AINSI en quelques instants, après seulement la vision de la morphologie de l'enfant, la constatation de son comportement et les réponses aux premières questions, le praticien se trouve largement informé sur son nouveau patient et peut déjà imaginer les menaces éventuelles qui pèsent sur la dent. Toutes ces impressions ou informations seront ensuite confirmées en approfondissant l'interrogatoire et l'anamnèse. II est notamment intéressant de s'intéresser au comportement de l'enfant au sein de sa famille et à l'école.

L' ENFANT DANS SA FAMILLE


          Il est bien classique de constater l'influence de la famille sur le comportement et sur le développement physique et psychique de l'enfant. Les troubles du comportement sont bien différents selon le niveau social de la famille, selon l'entente ou la mésentente qui y règne. De même, la réaction de l'enfant a son environnement familial est différente selon qu'il s'agit de l'aîné, du cadet ou du petit dernier, ou d'un enfant unique, ou encore lorsque les deux parents travaillent à l'extérieur, ou encore lorsque surviennent des incidents ou des malheurs: disputes, divorce, décès, déménagements, etc... L'enfant peut s'adapter parfaitement à son entourage, y évoluer à l'aise, notamment lors de modifications mineures ou graves. 


            Il peut aussi, hélas, ne pas s'adapter et il manifeste alors son malaise par différents troubles et selon son âge: modifications mineures de son comportement et de son humeur, mais aussi régression orale comme par exemple un retour aux goûts alimentaires de la première enfance (désir de bouillies, de "petits pots"...), troubles du sommeil, perte de l'appétit, pleurnicheries, caprices, etc.. .On retrouve alors et souvent l'indication de: CALCAREA CARBONICA, CALCAREA PHOSPHORICA, PULSATILLA, CAUSTICUM. 


            Ou encore, l'enfant manifeste son inadaptation par des troubles du comportement plus pathologiques: encoprésie (défécation incontrôlée), désordre, saleté (du corps, des vêtements, des livres ou cahiers, de la chambre, etc...). Jacqueline BARBANCEY (1920-1995) nomme ces enfants "crypto-agressifs" parfois culpabilisés, parfois photo-obsessionnels, affirme qu'il s'agit surtout de garçons entre 7 et 12 ans et cite les remèdes les plus fréquents: MERCURIUS, LYCOPODIUM, ARGENTUM NITRICUM, parfois ARSENICUM ALBUM (qui n'est soigneux que pour ce qui l'intéresse). 


            D'autres enfants manifestent leur inadaptation par un comportement agressif, violent: colères, bris d'objets, brutalités, jalousies, menaces, insultes, grossièreté, refus d'obéissance, vols, déprédations... J. BARBANCEY les classe en deux grands groupes: les impulsifs hyperréactifs dits "primaires": NUX VOMICA, HYOSCYAMUS, LACHESIS, HEPAR SULFUR, parfois AURUM - les vulnérables indignés pouvant "passer à l'acte" sous l'effet d'une colère, d'une indignation ou d'une injustice: LYCOPODIUM et STAPHYSAGRIA. 


            Enfin, certains enfants traduisent leur trouble profond par une attitude négative, comme le refuge dans l'isolement de SEPIA avec son mutisme bien connu, ou le refus de toute participation â la vie familiale comme LYCOPODIUM, AURUM, NATRUM MURIATICUM.


 

L’ENFANT A L'ECOLE


            Le milieu scolaire peut être source d'épanouissement ou de conflits pour l'enfant: confrontation aux autres (il les accepte ou les rejette, il est accepté ou rejeté), relations avec les camarades (envies, jalousies, moqueries), relations avec les enseignants (valorisation, rejet, humiliation, découragement, encouragement...), influence ou retentissement des résultats scolaires (sentiment de normalité, de supériorité ou d'infériorité). Plusieurs médicaments répondent aux troubles d'adaptation:


  

 

1/       "Les refus scolaires sont des discours révolutionnaires adressés aux parents". Ce "on-dit" rappelé par J. BARBANCEY traduit une situation d'échecs scolaires, ici volontaires, associés à un comportement de refus, obérant l'avenir scolaire puis professionnel de l'enfant. Ce cri d'angoisse, cet appel de la part d'un enfant en difficulté permettent parfois, souvent, une prise de conscience des parents: leur enfant "existe", il est "en difficulté", il ne répond pas à l'image qu'ils s'en faisaient! Les médicaments souvent impliqués sont: LYCOPODIUM, AURUM, PLATINA associant précocité intellectuelle et affectivité hypersensible ou encore MERCURIUS, FLUORIC ACID. et HEPAR SULFUR dont la personnalité est déjà plus engagée dans la pathologie, avec refus de se plier volontairement à toute règle ou loi et qui sont déjà des remèdes de pré- ou de délinquance.


            Micheline DELTOMBE donne des exemples sur le problème du refus scolaire dans un article fort intéressant publié dans la revue "Le médecin homéopathe" (1989/1). En voici quelques extraits:

 

2/       Le refus "pur et simple" devant les contraintes comme la discipline ou les contrôles du niveau (ex-compositions).


  

3/        Le refus scolaire avec opposition masquée concerne surtout des "personnalités fragiles, obsessionnelles et culpabilisées" comme:


  


4/      Mais d'autres enfants expriment leur refus scolaire par une réaction violente:

 


            La typologie homéopathique permet quelquefois une évaluation du comportement de l'enfant sur le point d'être scolarisé. Par exemple, on ne se fera aucun souci pour les enfants normolignes, comme on ne s'en fait pas pour leur santé. Mais, les enfants brévilignes sont déjà plus délicats: ils sont en général lents dans toutes leurs activités, physiques ou intellectuelles, ils peuvent donc se retrouver plus ou moins déphasés par rapport à leurs copains. C'est là un vrai problème pour eux et pour leur épanouissement. Mais, qualité pour la vie en groupe, ils acceptent l'autorité du maître et se plient à la discipline de la classe. Attention au froid humide à l'origine de troubles O.R.L. cause fréquente d'abstention scolaire. 

Enfin, les enfants dystrophiques, s'ils apportent souvent un peu de fantaisie, adorent la pagaille, le désordre, le chahut. Souvent déroutants dans leurs réactions, ils ont besoin d'autorité, mais à condition qu'elle soit manifestée avec doigté.


            Au sein de chaque groupe morphologique, des personnalités se distinguent: 


LYCOPODIUM caracole en tête de sa classe, il comprend tout avant les autres, le manifeste, mais se rend souvent antipathique par non maîtrise de sa sensibilité, qui passe souvent inaperçue (il regrette souvent l'absence de sa mère, mais n'ose pas le montrer). PLATINA veut dominer ses camarades, sait tout mieux que les autres, ou du moins en est persuadé(e), le fait savoir avec morgue, de même qu'il adopte une attitude ostentatoire, notamment dans sa mise vestimentaire. ARSENICUM ALBUM, souvent asthmatique, exaspère parfois par sa méticulosité. 


Alors que THUYA fait une phobie des résultats et s'applique parfois à l'excès. Comme KALI PHOSPHORICUM qui risque de craquer dès que l'effort dure longtemps. Quant aux cancres, ils se distinguent en GRAPHITES toujours indécis, peu expressif, qui a parfois des possibilités limitées, mais moins que celles de BARYTA CARBONICA. Sans oublier les pitres au rendement scolaire irrégulier et au comportement autant imprévisible qu'agité. Etc...


oOo


A PROPOS DE QUELQUES TROUBLES DU COMPORTEMENT DE L 'ENFANT


Il ne s'agit pas ici d'une étude exhaustive qui relève davantage du médecin traitant ou du psychiatre, mais de troubles décelables par le chirurgien-dentiste ou encore avoués par les parents, comme l'anorexie mentale ou les phobies par exemple.


Dans une première partie seront données des indications répertoriales, puis dans une deuxième partie des portraits d'enfants seront dessinés à partir du médicament homéopathique correspondant.


L'ANOREXIE MENTALE:



Il n'est pas question d'entreprendre ici une étude détaillée de ce problème, avec ses implications psychiques ou psychologiques qui peuvent exiger une prise en charge par un psychiatre ou par un psychologue. On lira à ce sujet le chapitre passionnant dans "Pratique homéopathique en psycho-pathologie" (Tome 2 - Ed. Similia - p.235-244) de J. BARBANCEY.


Pour un dentiste "homéopathe", l'anorexie mentale doit être une préoccupation chez tous les enfants, mais plus particulièrement chez les tuberculiniques ou certains luétiques à la phase oxygénoïde, celle qui entraîne une consommation accrue de minéraux, dont la dent en cours de minéralisation a un besoin crucial et parce que les troubles à son niveau sont irréversibles.


Voici les indications que l'on peut retrouver dans le Répertoire de KENT, traduction G. BROUSSALIAN ou A. HORVILLEUR.


Broussalian: "Psychisme" -> Refuse de manger (159, p.73):


Ars., Bell., Caust., Cocc., Croc., Grat., HYOSCYAMUS, Ign., KALI CHLOR., Kali ph., Opium, PHOSPHORIC ACID., Phytolacca, Plat., Puis., Sepia, TARENTULA H., VERAT. ALB., VIOLA ODORATA.


 Broussalian: "Estomac" —> Appétit absent, diminué, anorexie (36, p.494). Liste très longue :

Au degré fort: ARSENICUM ALBUM, ASARUM EUROP., CALCAREA CARB., CHAMOMILLA, CHELIDONIUM, CHINA, COCCULUS, CYCLAMEN, FERRUM METAL., KALI BICHROMICUM, LYCOPODIUM, NATRUM MURIATICUM, NUX VOMICA, PHOSPHORUS, PULSATILLA, RHUS TOX., SEPIA, SILICEA, SULFUR.


            Plusieurs autres rubriques existent mais il serait fastidieux de les reproduire ici in extenso.


LES PHOBIES DE L 'ENFANT

Jacqueline BARBANCEY (1920-1995) a écrit:


"Toute phobie a un sens, veut dire quelque chose et quelque chose d'autres que sa signification apparente: c'est une peur de conversion, correspondant à un mécanisme de défense".

         Les enfants longilignes sont plus que d'autres sensibles sur le plan affectif. Ils ont besoin de sympathie, de confiance, voire d'affection de la part de l'enseignant et des autres élèves.


         Et de plus, ils sont vite fatigués et n'arrivent pas toujours â garder le rythme de la classe. Et ils sont aussi  très frileux et sensibles au froid.

Peur d'une personne "étrangère":

Le dentiste peut en être l'objet, qu'il assimile à tort à une peur des soins dentaires. Le bébé sourit à tout le monde. Ensuite, il sait reconnaître ses proches et ne sourit qu'à eux. Parfois, l'étranger est ressenti comme une menace, l'enfant alors se réfugie dans une attitude de refus, de crainte, de recherche de protection auprès de sa mère ou de son père. L'exagération de cette crainte devient une phobie. Les principaux remèdes sont: PULSATILLA, SILICEA, CALCAREA CARBONICA, CALCAREA FLUORICA...


Peur de l'obscurité, du noir, de la nuit:

Selon certains psychiatres, « Hypnos est fière de Thanatos » (la mort). Sans nous engager plus avant dans ces problèmes, ne retenons que les indications de médicaments homéopathiques:

  


Et en vrac:

  


On pourrait ainsi multiplier les exemples et citer bien d'autres médicaments.

QUELQUES « TYPES D’ENFANTS »


Dans ce long chapitre, nous proposons des portraits d'enfants choisis en fonction de critères qui n'ont rien de méthodique, qui relèvent du privilège et de la liberté de l'auteur. Autant que possible, nous ne donnerons pas de portraits de remèdes souvent et abondamment étudiés dans le passé, comme les trois CALCAREA, SILICEA, LYCOPODIUM, SULFUR, etc... Le seul critère est celui d'éveiller l'intérêt sur un médicament chaque fois que ce dernier offre des indications en pratique bucco-dentaire, en privilégiant les problèmes de la minéralisation dentaire, mais non exclusivement, car sont aussi importants les remèdes des troubles du comportement dont le chirurgien-dentiste peut être la victime. En voici quelques exemples:

L'ENFANT "AGARICUS MUSCARIUS"

Ce médicament est peu connu du dentiste, pour qui il évoque la névralgie avec sensation d'aiguilles de glace, key-note bien connu. Pourtant, cet enfant (parfois arriéré ou idiot au sens médical) est d'un comportement difficile notamment après une colère (c'est le cas éventuel au cabinet dentaire par peur des soins ou plus souvent par épuisement et donc faiblesse irritable), ou après une réprimande, le tout chez un enfant surmené par son travail scolaire. C'est là l'une des clefs de ce remède: surmenage et fatigue scolaires, aptitude quasi nulle au travail, esprit lent, retard dans les études, maladresses, mouvements spasmodiques (tics de la face). Face à son dentiste, l'enfant est agité, refuse de répondre, bafouille des réponses mal articulées (tremblements de la langue lors de l'agitation), il a horreur d'être touché (HEPAR SURIR). Il a quelquefois des aphtes (1'd) ou des ulcérations de la langue (1' d), des douleurs dentaires (2° d), déchirantes (2° d), piquantes (2°d). Si l'on répertorise à partir de trois signes: suite de colère, suite de surmenage intellectuel, maladresse, deux médicaments "sortent" = AGARICUS et NATRUM MURIATICUM. Si l'on ajoute "Tremblements", AGARICUS "sort" seul.


Observation: D. GRANDGEORGE (L'Homéopathie exactement - T2, p.12 - JOLLOIS 1990)


"Joachim C..., 8 ans, est un enfant en cours d'adoption. Jusque-là, il vivait dans divers placements de la DDASS. La mère adoptive note qu'il est maladroit, nerveux, tremble facilement, présente des rhino-pharyngites fréquentes, des aphtes et enfin un problème d'incontinence la nuit. A l'examen, le 24 juillet 1985, je remarque une érythrose palmaire importante (K980 Agar.). Je lui prescris Agaricus 15 CH, une dose. Revu le 25 septembre 1985, le pipi au lit a disparu, il est moins maladroit et moins nerveux, a fait une bonne rentrée en CE2. Le remède n'a été répété que deux â trois fois dans l'hiver qui suivit, lors de fatigue ou de nervosité. Revu en 1988, la mère a redonné récemment une dose d'Agaricus 30 CH car il était instable à l'école; depuis tout va bien".


On peut très bien imaginer le comportement de cet enfant en cas de soins dentaires. Qui d'entre nous aurait pensé à Agaricus muscarius ?


L 'ENFANT "CAPSICUM ANNUUM"

 

            CAPSICUM ANNUUM est connu des O.R.L., des pédiatres ou des généralistes pour son action de prévention d'une mastoïdite lors d'une otite. P. CHAVANON considère 6 remèdes comme particulièrement dangereux dans cette affection: SULFUR, SULFUR IODATUM, HEPAR SULFUR, LYCOPODIUM, DROSERA (en hautes dilutions) et PULSATILLA. Dans son Traité d'O.R.L., il donne plusieurs observations d'aggravation par ces remèdes. Il préconise: OSCILLOCOCCINUM 200, ARSENICUM ALBUM, AURUM METALLICUM, BELLADONA, CAPSICUM, FERRUM PHOSPHORICUM, PYROGENIUM... M. GUERMONPREZ ajoute: "Actuellement, il est prescrit pour protéger l'oreille interne, préventivement, dans l'otite bénigne. Mais on le néglige trop dans les algies des os de la face, où il se compare â AURUM, KALI BICHR., ASA FOETIDA, PHOSPHORUS". Mais CAPSICUM offre d'autres possibilités, qui en font un remède d'actualité.


            Dans son "Traité de matière homéopathique" (traduction des Drs SIMON, tome 2, vers 1876), HAHNEMANN donne une pathogénésie de ce médicament. Cependant, la Matière Médicale d'HAHNEMANN est difficile à "exploiter" parce que non synthétique, les symptômes sont donnés dans l'ordre chronologique de leur apparition chez les sujets "volontaires". Au chapitre "bouche", on peut lire: Gonflement des gencives - Douleur tractive dans les gencives - Douleur tractive dans une dent, qui n'est augmentée ni par l'attouchement de la dent, ni en mangeant - Il semble que les dents sont plus longues et agacées - Eruption de boutons â la face interne des joues - Sur le bout de la langue, petits boutons qui causent une douleur lancinante quand on y touche - Sialorrhée - Sécheresse de la bouche - Sentiment de sécheresse à la partie antérieure de la langue, sans soif, le matin (au bout de 8 heures) - Mucus visqueux dans la bouche (au bout de 2 heures).


            Heureusement, l'expérience clinique des praticiens est là, riche d'enseignements pratiques. Chez l'enfant, KENT précise: "il s'agit d'écolières qui ne peuvent ni étudier ni travailler, qui ont la nostalgie de la maison, qui veulent retourner à la maison...". Le mot clef est lâché: la nostalgie (qui reste ce qu'elle est dans ces cas là), qu'il faut comprendre au sens large: nostalgie de la maison, du "cocon familial", nostalgie de l'école précédente qu'on a dû quitter, ou de la région ou du pays: déménagements, émigration, changement de quartier de résidence, d'école, etc... Cette "nostalgie" provoque ainsi différents troubles: insomnie du nourrisson lorsqu'il quitte son berceau habituel; rêves anxieux, tristes, de chutes chez l'enfant... Dans un ensemble psychosomatique lié à la nostalgie, l'enfant devient déprimé: il est plongé dans ses pensées, il est oublieux (il oublie l'objet de la commission dont il est chargé), aversion pour tout, entêtement, insoumission, maladresse. L'enfant présente un comportement contradictoire, avec peur d'être critiqué sans raison, paresse, susceptibilité, ne souhaite que retourner chez lui (problèmes majeurs chez des enfants pensionnaires).


            Comment se présentent ces enfants ? Le plus souvent, ils sont gros, gras, obèses et frileux (CALCAREA CARBONICA, ANTIMONIUM CRUDUM, GRAPHITES...). KENT précise: "Nous trouvons l'indication de CAPSICUM chez des enfants gras, aux muscles mous, florides, dont les parents sont de grands mangeurs de piments ou autres condiments stimulants; aussi chez les buveurs de bière...". Un autre signe général est intéressant 'marque de réaction' qui explique que les petits CAPSICUM mettent du temps à se relever d'une maladie, notamment après les maladies éruptives de l'enfance. Mais peut-être les psychiatres interprètent-ils ce signe comme le désir plus ou moins conscient de rester au chaud à la maison .


            Connaissant mieux le psychisme de ces sujets, quels sont les troubles somatiques pour lesquels ce médicament est indiqué ? D'abord, ils sont frileux et craignent le froid, les courants d'air, le froid humide: pathologie respiratoire liée au froid => angines, pharyngites, bronchites. CAPSICUM n'est généralement pas indiqué au début, mais plus tard, bien après ACONIT, BELLADONA, BRYONIA ou PULSATILLA, à un stade où dominent les frissons: commençant dans le dos, entre les épaules, avec soif, frissons chaque fois que le malade a bu, salivation pendant les frissons. Après le stade "chaleur", les sueurs apparaissent âcres, fétides, < la nuit, tachant le linge. CAPSICUM produit des fièvres intermittentes, avec splénomégalie, répugnance pour le mouvement, < vers 16h, le soir, le froid, après avoir mangé ou bu. L'angine est une affection de choix: pharynx enflé, rouge sombre, douleur brûlante comme par du poivre, < en buvant froid, > en buvant chaud, sensation de constriction, < entre les déglutitions (ténesme). Le patient a soif, frissonne quand il a bu, a mal de tête après avoir bu (sensation que le crâne va éclater). Le tout avec menace de complication auriculaire. La bronchite s'accompagne d'une toux douloureuse, spasmodique, < par les boissons chaudes, > par les boissons froides. Lors de la toux, le patient éprouve des douleurs dans des parties éloignées du corps: tête, oreilles, cou, vessie. Remède de douleurs des os de la face d'origine névralgique ou liées â une sinusite. 

            

            En dehors des troubles respiratoires, souvent liés au froid, l'enfant CAPSICUM peut avoir des troubles digestifs, bien que ceux-ci concernent plus volontiers l'adulte "alcoolique": glossite, stomatite, gingivite, avec des douleurs brûlantes "comme par du poivre", gastro-entérite avec des douleurs brûlantes, diarrhée peu abondante mais selles brûlantes avec ténesme rectal, formées d'un mucus sanguinolent, suivies de soif (frissons après avoir bu).

L 'ENFANT « ANTIMONIUM CRUDUM »


Cet enfant constitue un "classique" en homéopathie. Chacun de nous connaît sa gloutonnerie, son comportement hargneux, maussade, acariâtre, boudeur, ne supportant pas qu'on le touche ou qu'on l'examine ou même qu'on le regarde. On sait également qu'ANTIMONIUM CRUDUM n'aime pas les bains froids, qui provoquent de nombreux troubles: aphonie, coryza, céphalée, toux, aménorrhée chez la jeune fille, et même des troubles digestifs, ce qui est tout de même étonnant.

 

             Car les troubles digestifs découlent souvent d'excès alimentaires, surtout de certains aliments: viande de porc, pain, pâtisseries, acidités et en plus si tous ces aliments sont froids. L'embarras gastro-intestinal est aussi bien connu: sensation de poids à l'estomac, ballonnement, éructations ayant le goût des aliments, nausées, vomissements, et langue blanche. Si les troubles digestifs se renouvellent, et c'est fréquent, alternance de constipation et de diarrhée. Au cours des troubles digestifs, outre la langue blanche, les lèvres sont sèches et gercées aux commissures, les narines croûteuses, avec blépharite. Enfin, la peau d'ANTIMONIUM CRUDUM exprime à la fois un mode psorique déjà insuffisant et la mise en œuvre du mode sycotique: éruptions de toutes sortes, croûteuses, eczémateuses, sèches ou suintantes (écoulement épais rappelant GRAPHITES) et des verrues (dont les verrues plantaires).


ANTIMONIUM CRUDUM est cité au degré fort â la rubrique "Dents cariées" du Répertoire de KENT. On va donc le rencontrer au cabinet dentaire, et on sait que son comportement ne va pas faciliter les soins. On sait également que cet enfant mange beaucoup. Voici ce qu'on peut lire à ce sujet dans l'article de D. GRANDGEORGE cité plus bas: "Les dents sont souvent atteintes de caries, qui sont très douloureuses, < par les boissons froides, après avoir mangé ou touché les dents avec la langue. Il s'agit d'un des quatre enfants redoutables pour le dentiste, car hypersensibles". Mais on peut se demander pourquoi ANTIMONIUM CRUDUM mange autant et le plus souvent depuis sa toute enfance ? Les psychanalystes proposent des explications ou plutôt des interprétations. Citons un expert, Didier GRANDGEORGE (L'Homéopathie française - 1987/4): "Dans les premiers jours de la vie, bébé va former son identité personnelle grâce à l'amour maternel qui lui est abondamment octroyé, dans ce stade fusionnel que les psychologues appellent la "dinde mère-enfant". Si un problème survient au cours de cette période, blessure psychique par séparation de la mère ou manque de relations valables au niveau du couple mère-enfant, blessure physique atteignant l'intégrité de l'enfant, au moment où celui-ci réalise son schéma corporel...L'enfant va lutter contre l'angoisse de dépersonnalisation en mangeant plus qu'il ne faut, et persévérer par la suite dans une fixation sur la nourriture...La maladie d'amour d'ANTIMONIUM CRUDUM apparaît donc très archaïque, il s'agit de l'amour primitif de la mère". Cet auteur pousse encore l'analyse: "Si le soleil est considéré dans les traditions comme étant le symbole du père, la lune est le symbole de la mère, et il n'est pas étonnant de retrouver notre ANTIMONIUM CRUDUM en extase au clair de lune. ANTIMONIUM CRUDUM ne supporte pas d'être touché, d'être regardé, car c'est avec le toucher, et grâce au regard de la mère, de l'autre, que l'on forme son identité. Or il présente une identité trop fragile pour l'exposer ainsi. Le toucher peut être structurant mais aussi être blessant...et que dire du regard.".


Pour terminer ce chapitre, quelques mots de la jeune fille ANTIMONIUM CRUDUM: jeune fille souvent triste, rêveuse, déprimée, présentant une tendance aux ptoses abdominales (qui vont se réaliser pleinement avec les grossesses), souvent complexée par son corps "enrobé", mais alors que NATRUM MURIATICUM exprime sa dysmorphophobie par l'anorexie mentale (qui n'arrange rien à l'évidence), elle exprime son complexe en mangeant trop, ce qui accentue encore son obésité! Son hypersensibilité s'exprime, elle, par de la sensiblerie, par un débordement affectif désordonné, frisant parfois l'hystérie, notamment par nuit de clair de lune et à la lumière douce ou tamisée, elle aime alors déclamer des vers!! KENT ajoute: "un éclairage doux comme celui qui filtre à travers un vitrail, ou la pâle clarté de la lune le soir provoque une violente émotion...". Ce que D. GRANDGEORGE explique par "le souvenir des sensations confuses de la vie entra utero où l'amour fusionnel avec la mère existait encore...". C'est fou ce qu'une verrue ou un péché de gourmandise peuvent cacher de sens profond ?

 

L'ENFANT « ARGENTUM  NITRICUM » 


            On se demande parfois ce qui peut faire courir aussi vite un adulte ARGENTUM NITRICUM. Pour l'enfant, on en a au moins une explication: il a peur d'arriver en retard à l'école et d'en être puni, alors il part tôt et marche vite. Il rencontre parfois sur son chemin son copain MEDORRHINUM qui est parti tôt lui aussi, mais pas par crainte du retard, seulement pour avoir le temps de jouer avant le début de la classe. Car tous deux sont en conflit avec le temps. L'enfant MEDORRHINUM demande toujours: "Et après qu'est-ce qu'on fera ?", alors que ARGENTUM NITRICUM dit "déjà ?", parce que le temps est passé trop vite, du moins en a-t-il ce sentiment (cf L'Homéopathie française - 1987/5). 


            R. ZISSU dit que l'enfant ARGENTUM NITRICUM est un luétique, à aspect de "petit vieux". NASH ajoute "enfants qui ressemblent à des petits vieillards ratatinés". On peut ajouter l'amaigrissement (de bas en haut, au contraire de NATRUM MUR.) et ce qui est curieux chez le jeune, des bouffées de chaleur, recherche du frais, intolérance aux vêtements serrés, aux pièces pleines de monde. Déjà chez l'enfant apparaissent les signes psychiques, dominés par le conflit avec le temps (comportement hâtif) et avec l'espace (instabilité, phobies de certains lieux), expliquant le comportement somme toute typiquement luétique. Le résultat de cet ensemble est qu'ARGENTUM NITRICUM est un enfant peu sociable, souvent solitaire, impulsif, obstiné, opposant, parce qu'il ressent certaines peurs qu'il ne veut pas expliquer aux autres, par crainte du ridicule ou de l'incompréhension. II n'ose rien entreprendre par crainte de l'échec, il s'imagine qu'on le méprise. Les phobies de l'adulte existent déjà: peur de la foule, des lieux publics, des immeubles trop hauts, des places trop vides, des rues étroites, des ponts avec impulsion à se jeter dans le vide. Avec en plus une anxiété par anticipation, notamment au moment d'un contrôle ou d'un examen, ou même d'une entrevue avec l'enseignant ou le directeur, et même de la visite chez le dentiste!!! 


            Voyons maintenant ce qui peut conduire l'enfant ARGENTUM NITRICUM au cabinet dentaire. LATHOUD ne détaille pas les signes buccaux de l'enfant de ceux de l'adulte: bouche sèche, langue sèche avec papilles proéminentes, bout de la langue douloureux, gencives sensibles et saignant facilement, douleurs au niveau de dents saines, haleine fétide, salive visqueuse. ARGENTUM NITRICUM n'est pas cité à la rubrique "Dents cariées" du Répertoire de KENT. Ceci est d'autant plus curieux qu'ARGENTUM NITRICUM a un gros désir de sucre, de sucreries, même s'il ne les digère pas bien. De même, ce remède est absent des différentes rubriques concernant les ulcérations de la bouche et pourtant le nitrate d'argent a une action inflammatoire et ulcéreuse sur les muqueuses (action qui s'exprime davantage et à l'évidence avec l'acide nitrique). Georges HODIAMONT (1906-1984) souligne l'action ulcéreuse du nitrate d'argent et précise "sur toutes les muqueuses". D'ailleurs ARGENTUM NITRICUM est un remède important d'ulcère de l'estomac. Personnellement, nous n'excluons pas ce remède de la liste des remèdes d'aphtose ou de gingivite ulcéreuse. Quant à la carie, elle nous semble possible, ne serait-ce qu'en raison du rôle du sucre dont cet enfant abuse, peut-être d'ailleurs pour apaiser parfois son angoisse. 


            Ce qui semble important avec ce remède est le comportement de l'enfant au cabinet dentaire. Tout d'abord, du fait de l'anxiété par anticipation, cet enfant se précipite au cabinet, bien longtemps avant l'heure du rendez-vous, ce qui ne le calme pas à l'évidence. Lorsqu'arrive le moment de s'asseoir dans le fameux fauteuil, une fatigue brutale et divers signes somatiques expriment son angoisse: l'abondance de paroles un peu incohérentes (toujours par précipitation dans l'élocution), ensuite des tremblements plus ou moins visibles, le besoin d'aller aux toilettes (mais à notre avis il est rare de voir une selle ou une miction involontaire au cabinet dentaire). Les jours précédents, et surtout la veille, l'enfant a souvent un sommeil agité, peuplé de cauchemars. Si l'attitude rassurante du praticien n'y suffisait pas, il faudrait alors penser à prescrire ce remède.


L 'ENFANT "ANACARDIUM ORIENTALE"


            La plupart des matières médicales sont quasi muettes sur les signes bucco-dentaires de ce remède. HAHNEMANN et le Répertoire permettent de souligner les signes suivants: gingivite saignant au moindre contact, diverses douleurs dentaires (notamment lorsqu'on met un aliment chaud dans la bouche = PULSATILLA.), salive abondante, haleine fétide, mauvais goût, vésicules douloureuses, langue blanche et parfois râpeuse. Tous ces signes sont certes banals, mais peuvent motiver la consultation du dentiste.


            Tout d'abord, il faut rappeler la circonstance étiologique principale de ce médicament: le surmenage intellectuel qui provoque un état d'asthénie avec modifications du comportement: dépression, irrésolution, perte de la mémoire d'apparition souvent brutale, irritabilité, colère. L'enfant est devenu triste, indifférent, méfiant, contradictoire parce qu'hésitant sur l'attitude â adopter (comme s'il y avait en lui deux volontés opposées). Au cabinet dentaire, il peut se montrer agressif, grossier, très désagréable, simplement par manque de capacité à surmonter son anxiété. Dans cet état dépressif, il manque de confiance en lui, se réfugie dans la solitude, il devient particulièrement exécrable avec ses proches, notamment avec sa mère s'il éprouve un sentiment d'abandon. G. SELLEM (L'Homéopathie exactement, t2, p.28) dit de cet enfant: "C'est au fond un brave gosse, ayant d'excellentes intentions à l'égard de son entourage et pourtant enclin à faire du mal. Le repas est le seul moment qui calme cet ouragan". VANNIER et POIRIER ajoutent: "Est parfaitement désagréable avec les personnes qu'il aime et respecte tout en se rendant compte de son attitude et ne peut s'en empêcher. Rit des choses sérieuses et est sérieux devant des choses gaies".


            L'amélioration en mangeant et durant les deux heures qui suivent le repas n'empêche pas l'appétit capricieux: il a souvent faim, il sait que manger calme son anxiété ou son irritation, mais il est vite rassasié. De nombreux malaises disparaissent en mangeant: sensation de défaillance à l'épigastre, état vertigineux, nausées ou envies de vomir.


            Ce "petit" remède est un complémentaire précieux d'autres plus importants, mais il n'est pas facile à classer. Par exemple, sa circonstance étiologique laisse deviner une petite place parmi les remèdes "tuberculiniques" = le surmenage intellectuel. Mais il est également décompensé par "les querelles, les vexations ou une frayeur" et enfin la "suppression d'une éruption". A notre avis, ce petit remède peut avoir des relations avec LYCOPODIUM, PULSATILLA, NATRUM MURIATICUM et quelques autres.

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