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SILICEA

Matière médicale - Clinique - Stomatologie

 

            Selon l’Encyclopédie Encarta : silice = nom usuel du dioxyde de silicium, de formule SiO2, constituant principal du sable. Sous forme de quartz, la silice est le composant essentiel des roches magmatiques et un composant majeur des roches métamorphiques, tel le schiste; le quartz est également très abondant dans certaines roches sédimentaires, comme le grès.


            Poudre blanche, remarquablement inerte et insoluble, sauf dans l’acide fluorhydrique qui l’attaque avec dégagement de fluorure de silicium.  Pour l’usage homéopathique, on procède d’abord par trituration jusqu’à

la 2° CH puis par dilutions alcooliques.



            La silice est présente dans l’organisme en très faible quantité, environ 60 à 70 centigrammes pour un homme de taille moyenne, soit 5 fois moins que le fer ! Malgré sa faible quantité, la silice joue un rôle métabolique important :

  

  

  


La silice est également un toxique puissant, responsable en particulier de la silicose, maladie hélas bien connue.


Cette action toxique se caractérise par une action lente dans le temps et donc durable, ce qui explique que le médicament SILICEA concerne essentiellement des troubles chroniques.

 

MATIERE MEDICALE


            Pour ce qui l’aurait oublié, nous étudions la matière médicale d’un médicament selon la double hiérarchisation des signes et symptômes proposée par Roland ZISSU et Michel Guillaume.


1 – D’abord les circonstances étiologiques = quels sont les facteurs qui déclenchent des troubles correspondant à Silicea ?


            Roland ZISSU les divise en deux groupes = les causes acquises et les causes héréditaires. La connaissance des ces facteurs déclenchants ne relève que de l’expérience clinique des praticiens, ils ne relèvent pas de la pathogénésie proprement dite.


Les causes acquises = elles ne sont pas tout à fait les mêmes chez l’enfant et chez l’adulte.


Chez l’enfant :


L’organisme ayant besoin de minéraux, dont la silice, surtout pendant la croissance, les carences minérales sont une cause très importante ?  Il peut s’agir de carences d’apport par une alimentation mal équilibrée ou défectueuse. Ou il peut s’agir d’une absorption intestinale insuffisante pour différentes raisons = excès de boissons acides, maladies intestinales comme les entérites, etc... Le tout aboutit une déminéralisation et la silice n’est pas la seule concernée.


Les vaccinations sont un autre facteur étiologique important chez l’enfant car elles sont fréquentes et répétées à cet âge, souvent dès la naissance et en particulier, la vaccination antivariolique souvent répétée parce sans succès. Heureusement, cette vaccination tend à disparaître, du moins dans les pays développés. Les homéopathes ont remarqué que très souvent des nourrissons ou des jeunes en bonne santé commençaient une série de troubles (rhinopharyngites ou angines ou otites ou bronchites à répétition, suivis d’asthénie, d’amaigrissement, de frilosité, de sueurs des pieds fétides…), après une vaccination ou une série de vaccinations. La prise de Silicea, souvent associé à Thuya permettait un rétablissement de l’équilibre de santé.


Chez l’adulte :


            Les troubles justiciables de Silicea apparaissent au cours d’affections débilitantes, traînantes, chroniques et torpides. Ou encore après un surmenage intellectuel prolongé et intense ou encore après des pertes de liquides organiques ou après des séances de radiothérapie ou enfin, constatation des homéopathes = après suppression intempestive de la sueurs des pieds. Nous avons vu à deux ou trois occasions des névralgies dentaires après la suppression des sueurs des pieds.


            Henri VOISIN précise: "Nous avons vu que le sujet déminéralisé type Silicea transpirait des pieds et que ces sueurs étaient fétides. Si cette transpiration est arrêtée et que cette suppression produise de l'aménorrhée, le remède est alors particulièrement indiqué mais il l'est aussi pour toute aménorrhée provoquée par la suppression de la sueur des pieds lorsqu'en même temps le sujet devient faible, frileux et maigrit".


            Pour l’étude des « causes » liées au « terrain », un chapitre spécial sera consacré aux différents aspects diathésiques de Silicea. Ce chapitre ouvrira également celui de son étude clinique.


2 – LES SIGNES ET SYMPTOMES PSYCHIQUES :


            On peut résumer le comportement psychique par quelques mots = fond dépressif par faiblesse irritable. La Matière médicale précise :

  


Ces signes seront revus lors de l’étude clinique, en les expliquant « en situation ».



3 -  LES SIGNES ET SYMPTOMES GENERAUX :

  



4 – LES MODALITES GENERALES :


Les aggravations :

  


Les améliorations :

  

  

PLACE DE "SILICEA

parmi les modes réactionnels

selon l'enseignement

de Roland ZISSU

            Les élèves, très nombreux, de Roland ZISSU ont certainement toujours présent à l’esprit ce qu’il leur a répété très souvent = la priorité doit toujours revenir à la matière médicale. Ce n’est qu’ensuite que l’on peut tenter d’expliquer les signes et symptômes que celle-ci révèle par l’expérimentation pathogénétiques, méthode exclusivement homéopathique et ensuite par l’expérience clinique de plusieurs générations de praticiens.


            Roland ZISSU a toujours expliqué l’action des « grands médicaments » homéopathiques selon leur physiopathologie, puis selon l’âge. Les pathogénésies ont été exclusivement réalisées chez des adultes. Il est évident que de nombreuses différences distinguent l’action du même médicament chez l’enfant, l’adolescent, l’adulte et le vieillard et c’est justement sur ce chapitre que l’expérience clinique des praticiens joue un rôle éminent.  Ensuite, chaque médicament possède une sorte de génie thérapeutique selon sa nature, son action toxicologique et/ou métabolique, ses points d’impact dans l’organisme.



LE MODE REACTIONNEL TUBERCULINIQUE


            En partant de la matière médicale de SILICEA, on constate que son génie physiopathologique concerne avant tout la minéralisation des tissus durs. Il s’agit d’un minéral appartenant à l’organisme et il y joue un rôle éminent, même s’il n’est présent qu’en quantité modeste. Les troubles de son métabolisme entraînent une déminéralisation. Cette dernière évoque à l’évidence le mode réactionnel tuberculinique.


            Peut-être n’est-il pas inutile de rappeler les rapports entre ce mode réactionnel tuberculinique et le problème des minéraux.


            A partir de plusieurs signes cliniques, les praticiens ont élaboré une explication qui a subi des évolutions en fonction du progrès des connaissances médicales. Nous avons maintes fois expliqué ces problèmes dans des textes antérieurs et nous conseillons nos lecteurs à se reporter à nos publications.


            Tout se passe comme si le sujet dit « tuberculinique » ne disposait pas d’une défense immunologique bien structurée. Pour quelle raison ? Parce qu’il souffre d’une insuffisance hépatique congénitale, pensait Antoine NEBEL (1870-1954) et quelques-uns de ses contemporains. Ces auteurs avançaient l’hypothèse de l’action de la toxine tuberculeuse dans une lignée familiale, action centrée sur le foie et la fonction hépatique.


            Pour ces raisons, qui mériteraient certes un développement approfondi, le sujet tuberculinique réagit à une agression microbienne ou virale par une brusque accélération du métabolisme que l’on peut constater  en clinique par divers signes cliniques = l’enfant n’est pas bien durant deux à trois jours, « Il couve quelque chose » dit sa maman. Ses lèvres deviennent sèches et se fendillent avec de petites squames, la bouche est sèche, l’enfant a soif, devient pâle, se fatigue encore plus que d’habitude. Il peut souffrir de maux de tête, surtout durant les efforts scolaires. Il devient grognon, irritable, veut rester couché. Puis une fièvre modérée apparaît, les signes s’aggravent. Le tout évolue en plusieurs jours, puis l’amélioration apparaît, et l’enfant entame alors une convalescence qui peut durer une ou deux semaines, au cours de laquelle il maigrit, alors qu’il est déjà habituellement maigre. Il a peu d’appétit.

  

La déshydratation des muqueuses s’accompagne d’une fuite minérale que l’on constate dans la polyurie avec des urines chargées de phosphates de NATRUM MURIATICUM.  L’extrême variabilité des symptômes et la congestion veineuse se retrouvent dans PULSATILLA. Il est logique de penser que la déshydratation des cellules entraîne aussi et parfois leur destruction du fait de la fuite de l’eau et des minéraux. Ces déchets cellulaires peuvent encombrer la circulation de retour, ce qui explique la congestion veineuse. Dans un deuxième temps, on constate une fixation des troubles au niveau d’une muqueuse ou d’un appareil : muqueuses respiratoires rhinopharyngées et appareil broncho-pulmonaire par exemple, avec une prédilection certaine pour ces cibles. Ou encore les muqueuses digestives dont la muqueuse buccale et l’appareil intestinal. Cela permet à Michel CONAN-MERIADEC (1921-2000) de proposer la définition suivante :


  « Le mode réactionnel tuberculinique est une tendance générale à réagir aux facteurs pathogènes par une destruction cellulaire avec hypersensibilité réactionnelle, évoluant de l’instabilité à la fixation, de la variabilité des symptômes à la destruction cellulaire. Le mode tuberculinique procède d’abord par des réactions successives, labiles et variées sur tel ou tel appareil, avant de se fixer sur l’un d’eux et d’y développer sa réaction spécifique : une accélération du catabolisme, entraînant une désassimilation, que les homéopathes qualifient improprement de déminéralisation ».


            Cette définition présente, à notre avis, l’avantage d’expliquer en grande partie la pathologie bucco-dentaire qui  concerne donc directement le chirurgien-dentiste, sans occulter d’autres aspects généraux.


            En effet, le tuberculinique a toujours des problèmes avec ses minéraux, qui sont, avec l’oxygène, son principal « carburant ». Dès qu’il est agressé par un microbe, il réagit par une poussée thermique = consommation d’oxygène et de minéraux (Cl, Na, K, P, Ca, Si, etc. ). Puis il se déshydrate (ce que le psorique ne fait pas d’ailleurs, autre différence importante entre ces deux modes réactionnels) = perturbation des métabolismes du chlore, du sodium et du potassium. Ensuite avec sa polyurie, il perd ses phosphates (on retrouve cela dans NATRUM MURIATICUM). Enfin, pour reconstruire ses cellules détruites, il a encore besoin de minéraux. On comprend ainsi que chez l’enfant qui est en train de minéraliser ses dents, qui a donc besoin de minéraux pour cette tâche, ces mêmes minéraux peuvent momentanément manquer à leur niveau puisqu’ils sont utilisés ailleurs pour des réactions défensives sans doute plus urgentes. Ce qui explique la tendance aux caries dentaires qui se révèlent précocement, peu après l’éruption des dents, avant même que les facteurs étiologiques comme la plaque dentaire ou les excès de sucreries n’exercent leurs effets nocifs. La dent se carie rapidement parce qu’elle est mal minéralisée. Ceci est une évidence clinique, même s’il faut souligner et rappeler qu’il n’y a pas de fatalité. Dans ces processus, le carbone, le phosphore, la silice, le fluor et d’autres jouent un rôle capital.


            Chez l’adulte, l’organisme a également besoin de minéraux aussi bien pour assurer ses métabolismes fondamentaux que pour réagir occasionnellement à telle ou telle agression microbienne. S’il n’y a aucune carence d’apport ou d’assimilation, il n’y a pas de conséquences. Mais dans le cas contraire, l’organisme puise dans les réserves que constitue le tissu osseux, os alvéolaire compris. Voilà ce qui peut expliquer des mobilités dentaires transitoires au cours de maladies infectieuses et dans la période de leur convalescence. C’est ce que l’on peut observer également au cours de certaines grossesses. Il n’est pas impossible que ces mobilités dentaires favorisent des caries proximales par inefficacité temporaire des points de contact des dents. Mais contrairement à ce que l’on dit depuis longtemps, une dent bien minéralisée ne se carie pas en perdant ses minéraux par métabolisme. Les sels de calcium de la dent se trouvent dans un état non soluble.


            Ce très gros besoin de minéraux explique d’autres faits. Par exemple, les sujets réagissant sur le mode tuberculinique sont généralement affamés, ils ont toujours faim, mangent souvent, généralement peu à la fois mais d'une manière répétée. Et pourtant ils ne grossissent pas, restent maigres et même maigrissent à la moindre occasion. Ensuite, leur très gros besoin d’oxygène oblige l’appareil respiratoire à des efforts répétés. Or, ces sujets ont habituellement une constitution longiligne caractérisée entre autres par une cage thoracique étroite et aplatie. Ce qui peut expliquer la fréquence de la pathologie respiratoire, broncho-pulmonaire notamment, qui peut rendre compte de la fréquence de la tuberculose pulmonaire constatée chez des populations défavorisées répondant à ce type morphologique longiligne. Ce qui était fréquent au temps de NEBEL.


Dernier fait de constatation courante: les sujets tuberculiniques se fatiguent très vite, aussi bien physiquement qu’intellectuellement. Il sont incapables de fournir un effort physique et surtout mental prolongé. C’est sans doute parce qu’ils consomment beaucoup de minéraux, notamment des phosphates. Or le métabolisme des cellules cérébrales en exige beaucoup et rappelons que la dentine est constituée à environ 85% de phosphate tri-calcique. Et c’est sans doute là que l’on peut trouver une explication à la fréquence des troubles tuberculiniques chez des sujets longilignes appelés « phosphoriques » par NEBEL et d’autres auteurs.


            On peut voir là à travers l’appétit une autre différence entre le mode psorique et le mode tuberculinique. Un psorique, surtout lorsqu’il est déjà engagé dans la sédentarité, non seulement peut supporter une diète transitoire, mais il s’en trouve bien mieux sur le plan général. Alors qu’un tuberculinique est incapable de supporter une diète même très courte. Il se trouve vite « en manque » et fait un malaise. Et curieusement, on retrouve une fois encore NATRUM MURIATICUM, l’un des principaux remèdes de l’anorexie mentale de l’enfant ou de l’adolescent, avec SEPIA ou même LYCOPODIUM.


            Où la place de SILICEA se trouve-t-elle ?


            Roland ZISSU précise que l’on peut considérer SILICEA comme un NATRUM MURIATICUM aggravé.

C’est un remède très important du rachitisme, il est donc logiquement le complémentaire de CALCAREA PHOSPHORICA et/ou de NATRUM MURIATICUM dans une évolution vers l’aggravation progressive du rachitisme. Bien entendu, le médecin vérifiera s’il y a une carence en vitamine D et donnera éventuellement le traitement nécessaire.


Qu’est-ce qui explique l’indication de SILICEA ? D’abord le froid sous toutes ses formes : SILICEA est un frileux qui n’arrive pas à se réchauffer. Et l’on n’a pas l’aggravation par la chaleur confinée de CALCAREA PHOSPHORICA ou NATRUM MURIATICUM.

Commentaire

d'Alain HORVILLEUR

            Ensuite, SILICEA se trouve souvent indiqué chez l’enfant tuberculinique après des vaccinations répétées et mal adaptées, comme notamment le B.C.G. trop précoce. Il faut ajouter comme autre facteur étiologique les traitements chimiques des rhino-pharyngites ou autres troubles ORL ou respiratoires provoqués et aggravés par le froid, médicaments qui ont une action dépressive sur le système immunitaire. Et qui peuvent déclencher, chez certains malades, la mise en œuvre concomitante du mode réactionnel sycotique.


Tout cela explique une autre caractéristique de ce médicament = la tendance aux suppurations chroniques avec participation ganglionnaire (gonflement douloureux et induration). On voit ainsi chez des enfants tuberculiniques des dents de lait délabrées et présentant des fistules asymptomatiques. L’expérience de laboratoire montre que la silice a une action sur les macrophages dans le sens de l’inefficacité, ce qui explique les suppurations interminables.


            SILICEA peut avoir une action préventive sur le rachitisme à condition de le donner en temps utile et longtemps. Lorsque l’on constate de nombreuses caries chez un enfant tuberculinique, cela signifie qu’il a eu dans sa première enfance une période de rachitisme qui a été préjudiciable sur le plan dentaire car les séquelles sont définitives.  Dans ce cas, il est trop tard évidemment pour l’action préventive, mais les soins dentaires seront assurés d’une certaine pérennité à condition de donner le remède de fond correspondant qui peut être SILICEA si l’on en trouve ses signes caractéristiques.



LE MODE REACTIONNEL SYCOTIQUE


            On retrouve deux causes majeures dans la mise en œuvre du mode réactionnel sycotique et dont les troubles, dentaires entre autres, peuvent relever de l’indication de Silicea = les mauvais effets du froid humide et les vaccinations massives et répétées.


            Les vaccinations répétées et massives dès le plus jeune âge peuvent déprimer le système immunitaire, sans doute chez des enfants prédisposés.  Le froid humide provoque très souvent des infections hivernales, notamment du carrefour ORL, le plus souvent itératives. L’enfant passe toute la saison froide sous traitement antibiotique, les antibiotiques étant eux aussi facteurs sycotisants


            Chez ces enfants, on trouve comme remèdes de fond très fréquents = THUYA et SILICEA et il y a une logique qui semble évidence aux homéopathes.


            Chez l'adulte, notamment d'âge mûr, on retrouve la pathologie tumorale bénigne ou maligne, dont SILICEA peut être l'un des médicaments...

Epulis

LE MODE REACTIONNEL PSORIQUE


            La place de Silicea dans les traitements des troubles du mode psorique semble moins évidente. Il est évident que le psorique sthénique n’en a aucun besoin. Mais il lui suffit d’attendre, un jour les troubles chroniques apparaîtront, d’autant plus précocement que le sujet cèdera aux sirènes de la sédentarité et de la « bonne bouffe ». Le signe curieux de Silicea "Douleurs dentaires après suppression de la sueur des pieds" peut-il être interprété comme un blocage éliminatoire du type psorique ? C'est à voir.


            SILICEA trouve sa place dans diverses pathologiques traînantes, comme en particulier les suppurations chroniques, sans fin. Mais alors, le patient a perdu l’aspect sthénique de SULFUR. Les éliminations centrifuges du début des processus psoriques qui amélioraient le sujet, ne se font pas ou plus. Diverses pathologiques lésionnelles se développent, particulièrement tenaces et récidivantes, évoluant vers la sclérose. SILICEA a donc sa place, à côté de CARBO VEGETABILIS ou PSORINUM, mais aussi bien d’autres.



LE MODE REACTIONNEL LUETIQUE


            La place de Silicea est plus évidente, en particulier chez l’enfant dans les manifestations du rachitisme car les facteurs étiologiques des modes tuberculinique et luétique sont souvent intriqués. L’association CALCAREA FLUORICA et SILICEA est alors très précieuse = laxité ligamentaire et déminéralisation expliquent, entre autres, les troubles orthodontiques et ceux de la minéralisation des dents (qui seront étudiés plus loin).


            Mais aussi chez l’adulte d’âge mûr ou chez le vieillard dans les troubles articulaires et dans les manifestations scléreuses, de tous les tissus.



Conclusion pour ce chapitre



            C’est par soucis didactique que les modes réactionnels sont ici séparés car la réalité clinique est bien plus complexe, hélas. Si l’on tente de proposer un traitement à partir des données réactionnelles, on risque à l’évidence de ne rien comprendre. Aussi, il faut garder à l’esprit ce que disait Roland ZISSU, ce que nous avons rappelé plus haut = priorité à la matière médicale.

  

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SILICEA au cabinet dentaire