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            Samuel, Frédéric,  Christian HAHNEMANN est né le 10 avril 1755 à MEISSEN,  (photo ci-dessus), petite ville de Saxe célèbre pour sa manufacture de porcelaine. Le père de Samuel était d’ailleurs peintre sur porcelaine. Voir la photo de la maison natale ci-contre à gauche (devenue par la suite un restaurant = photo à droite).

  

Samuel HAHNEMANN

(Meissen 1755 -Paris 1843)


le père de l'Homéopathie

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            Malgré les difficultés matérielles, le père finit par permettre à son fils de faire des études. HAHNEMANN quitte Meissen en 1775 pour aller étudier la médecine à LEIPZIG (photo ci-contre à gauche -  à droite = photo de sa chambre).


            Pour vivre, HAHNEMANN donne des cours et surtout fait des traductions. 


            Seulement, à Leipzig, l'enseignement était uniquement théorique et il était inconcevable pour Hahnemann d'étudier la médecine sans voir des malades.  Il part pour Vienne afin de suivre l’enseignement médical et clinique du Pr Quarin à VIENNE, à l'Hôpital de la Miséricorde.


            Quelques mois plus tard, à la demande du Pr Quarin, Hahnemann  devient médecin privé et bibliothécaire du Gouverneur de Transylvanie, le Baron Samuel de Bruckenthal. Il a alors l’occasion de soigner des malades et de gagner un peu d’argent. Il reste peu de temps en Transylvanie mais il a l’occasion d’utiliser un médicament contre les fièvres du paludisme = CHINA, dont on reparlera plus loin.


            Hahnemann décide de terminer ses études à l'Université de ERLINGER et soutient sa thèse de doctorat le 10 août 1779 = "Etiologie et thérapeutique des maladies spasmodiques" .









            En 1781, HAHNEMANN s’établit à DESSAU, ville minière car il désire étudier les effets toxiques de certains métaux. Il fait connaissance de l’apothicaire le plus important, Monsieur HASSELER (ci-contre à gauche = la pharmacie Hasseler). Il peut ainsi apprendre les techniques du laboratoire de pharmacie. Il épouse sa fille adoptive, Henriette Kuchler (photo à droite), le 17 novembre 1782, elle lui donnera 11 enfants. Elle décèdera en 1830.


  

            Hahnemann connaît des années difficiles, surtout sur le plan matériel. Il change souvent de ville. Puis il abandonne la pratique de la médecine, qu'il juge dangereuse en raison de la toxicité des médicaments, prescrits sans discernement. Pour "survivre" (pauvrement), il fait des traductions d'ouvrages médicaux et scientifiques.


            C'est ainsi qu'en 1790, HAHNEMANN traduit la Matière médicale (photo ci-contre à gauche) d’un Anglo-saxon, William CULLEN (mort cette même année). Il n’est pas d’accord avec les affirmations de CULLEN sur l’action de l’écorce de quinquina (CHINA), médicament utilisé contre le paludisme, maladie particulièrement endémique en Europe à cette époque. Il a alors l’idée de mettre en pratique une idée qui était dans l’air du temps, expérimenter sur lui-même ce médicament. Au bout de quelques heures, il ressent les symptômes d’une fièvre tout à fait comparable à celle du paludisme. Il note alors: "La substance capable de guérir la fièvre quarte peut aussi la provoquer". Il recommence son expérimentation, sur lui-même et sur quelques proches.


Et en 1796, il publie les résultats de ses travaux dans un article: "Essai sur un nouveau principe pour découvrir les vertus curatives des substances médicinales". Et petit à petit, il va découvrir les bases d’une nouvelle méthode thérapeutique, qu’il appellera l’HOMEOPATHIE (étymologiquement = "souffrance semblable"). Il annonce: "Pour guérir radicalement certaines affections chroniques, on doit chercher des remèdes qui provoquent ordinairement dans l’organisme humain une maladie analogue, et la plus analogue qu’il est possible".


Etant d’un caractère très autoritaire et coléreux (malgré sa petite taille de 1,51 m !), conscient d’avoir découvert des principes thérapeutiques, il ne comprenait pas que l’on mette en doute ses travaux car ils étaient le résultat d'expérimentations, HAHNEMANN traverse encore des années difficiles sur le plan matériel et professionnel. L’homéopathie est l’objet de critiques, de querelles, de polémiques, dont certaines perdurent aujourd’hui.

  

            Il passe plusieur années à expérimenter des substances et il publie sa première matière médicale en 1803, comprenant 33 souches.


            Il faudra attendre l'année 1810 pour qu'il publie la "véritble bible" des homéopathes" : l'ORGANON de l'Art de guérir" ou "Organon pour une médecine rationnelle".

HAHNEMANN a changé de très nombreuses fois de domiciles. Il s'installe à COETHEN en 1821 et y restera jusqu'en 1835. La photo ci-contre à gauche montre sa maison de Cöthen, celle de droite la tonnelle sous laquelle il écrit son "Traité des maladies chroniques".


  

Au cours des années 1810 - 1828, il constate que sa nouvelle méthode ne donne pas toujours de bons résultats, essentiellement dans les maladies chroniques qui récidivent à la moindre occasion. Il cherche une explication et croit l’avoir enfin trouvée = les organismes sont imprégnés par des toxines microbiennes (terme qui n’existait pas alors, on parle de "miasmes") dont la gale, la syphilis et la blennorragie. Il ne faut pas oublier que la classification des maladies n’était pas encore établie, diverses hypothèses étaient avancées.



HAHNEMANN publie ses travaux dans un deuxième ouvrage de base: "Traité des maladies chroniques et leur traitement homéopathique" (1828)  photo ci-contre à gauche.


            Cette nouvelle orientation va susciter à nouveau des polémiques et des querelles entre partisans et adversaires de l’homéopathie. Hélas, ces querelles d’écoles durent encore aujourd’hui.


            Le 31 mars 1830, Henriette meurt, HAHNEMANN pense que l’heure de la retraite est venue. Il réside toujours à COETHEN.


  

            Mais l’imprévu arrive et sa vie va connaître un tournant étonnant. Le 8 octobre 1834, une jeune française de 30 ans, Mélanie d’Hervilly , arrive de Paris pour le consulter, d’autres auteurs affirment qu’elle souhaitait s’initier à l’homéopathie, Hahnemann a alors 80 ans.


            Que s’est-il donc passé entre eux ? Le 18 janvier 1835, le mariage est célébré. Puis, Mélanie oblige HAHNEMANN a partager ses biens entre ses enfants et le 7 juin, ils prennent la route de Paris.


            Le couple arrive à PARIS le 21 juin 1835 et loge provisoirement au 26 Rue des Saints-Pères, dans l’appartement de Mélanie (une plaque y est apposée face à la Faculté de médecine = photo ci-dessous à gauche). Puis ils s’installent au 1, rue de Milan (photo ci-dessous à droite). Malgré son grand âge, HAHNEMANN reprend ses consultations, aidé de Mélanie et découvre une vie mondaine. Mais il doit arrêter en avril 1843 à cause de sa santé. Il meurt le 2 juillet 1843. Il est enterré au cimetière de Montmartre, le 11 juillet après avoir été embaumé. Mélanie le rejoindra dans sa tombe des années plus tard. Elle s’est éteinte le 27 mai 1878 à l’âge de 73 ans.


  

Cimetière de Montmartre

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Le Docteur Alain HORVILLEUR faisant un discours sur la tombe de Hahnemann au cimetière du Père Lachaise lors d'un congrès d'homéopathie

Pour en savoir un peu plus sur la fin de vie de Hahnemann en pdf

            Cette trousse homéopathique conservée au Musée allemand de la pharmacie d’Heidelberg (Allemagne) était celle de Samuel HAHNEMANN, le fondateur de l’homéopathie. Il l’a utilisée de 1835 à 1843, date de sa mort.

            Il y conservait les médicaments qu’il employait le plus couramment dans sa pratique.

  

Une biographie trouvée sur Youtube en anglais